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Parkinson : l'activité physique, une voie non médicamenteuse pour pallier aux symptômes

Dernière mise à jour : 11 avr. 2020

En France, 200 000 personnes sont atteintes par la maladie de Parkinson.

Cette pathologie est une maladie neuro-dégénérative caractérisée par la destruction d'une population spécifique de neurones : les neurones à dopamine de la substance noire du cerveau. Ces neurones sont impliqués dans le contrôle des mouvements.

Il en résulte que les malades voient peu à peu leurs fonctions motrices de plus en plus ralenties et souffrent de rigidité et de tremblements au repos. Les risques associés sont importants, comme l’isolement, une altération du sommeil, les troubles anxieux ou dépressifs, le risque de chute, etc.



Quels sont les symptômes ?

Le premier critère pour poser le diagnostic est la présence de deux au moins des trois symptômes majeurs de la maladie :

lenteur dans les mouvements


Ce lien vous en dit plus :


Comment améliorer la qualité de vie ?


Il existe deux approches pour pallier aux symptômes qui sont :

- les moyens médicamenteux

- l'accompagnement non médicamenteux dont fait partie l'Activité Physique Adaptée (appelée APA).


La pratique quotidienne d'une activité physique régulière est recommandée pour limiter les répercussions biopsychosociales liées à la maladie. Pour que les bénéfices soient optimisés, l'activité physique doit être adaptée (APA) aux besoins et aux capacités de la personne.

Des études laissent supposer que l’efficacité des traitements est améliorée et que le fonctionnement du système dopaminergique défaillant est optimisé.


L’activité physique a donc toute sa place dans le traitement de la maladie, au même titre que les traitements médicamenteux, chirurgicaux ou la rééducation.


Faut il privilégier un type d'activité ?

Concernant le type d'activité, aucunes recommandations n'ont été émises pour le moment. Cependant, inclure plusieurs activités physiques stimulant différentes fonctions dans un programme APA démontre de meilleurs effets qu'une pratique unique. Parmi ces activités, on peut distinguer :


- Les activités de types aérobies (ndlr : qui nécessite l’oxygène comme source principale de combustion des sucres fournissant l’énergie à l’organisme) contribuent à améliorer les capacités cardiovasculaires, ainsi que la lenteur et la rigidité dans le mouvement, qui sont deux des principaux symptômes de la maladie de Parkinson.  La marche, la danse, la course à pied, le cyclisme ou la natation sont des exemples de pratique d’endurance.


- Les activités de renforcement musculaire améliorent la force, la vitesse de marche et la posture, qui sont altérés chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.


- Les activités de souplesse et d’étirements permettent quand à elles une amélioration de la mobilité, de l’amplitude des mouvements et réduisent la rigidité.


Une pratique régulière, au moins trois fois une heure par semaine, est recommandée.


Ces différents types d'activités vont aussi permettre de réduire les symptômes non moteurs comme les troubles du sommeil, la dépression, et l'anxiété.


Finalement,


La pratique d'une Activité Physique Adaptée régulière contribue à limiter l'entrée de la personne dans le cercle vicieux du déconditionnement et permet l'amélioration de la qualité de vie.


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