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Stress, anxiété, dépression, l'exercice physique peut vous sauver

Dernière mise à jour : 4 mars 2021

50 à 75% des consultations chez le médecin sont motivées par le stress.

La France est le plus gros consommateur d’antidépresseurs, d’anxiolytiques et de somnifères. Notre consommation y est même de 40% supérieure à celle des Etats-Unis.


Face aux problèmes de stress, d’anxiété et de dépression, le médecin peut proposer deux types de traitements : une cure par la parole, la psychanalyse et/ou des médicaments, des psychotropes.


Pourtant, il existe d’autres manières de soigner, des méthodes plus naturelles, plus douces, et souvent plus efficaces. Parlons d'effort physique !


Vous prendriez plutôt quoi ? exercices physiques ou anti-dépresseurs ?



Prescription facile !

Ne me dites pas que vous-même ou une personne dans votre entourage n’est jamais ressortie avec une ordonnance pour un anti dépresseur, juste parce qu’elle avait pleuré devant son médecin traitant ?

Je peux vous en parler facilement, c’est le cas de ma meilleure amie, il y a à peine 2 mois ! Bousculée par la crise sanitaire, son environnement de travail comme celui de son mari sont devenus instables ; les soucis, le mal-être, l'anxiété se sont invités au sein de leur cellule familiale avec des répercussions sur leur vie de famille.

Doit-on pour autant avaler une boite de Prozac à chaque épreuve de la vie ?


Pour faire face aux manifestations de stress, de déprime et d’anxiété, de nombreuses méthodes naturelles ont été testées et surtout scientifiquement validées, garantissant leur rigueur et crédibilité.

A tel point que la Haute Autorité de Santé recommande aux généralistes de prescrire de l'activité physique avant toute prescription médicamenteuse pour des épisodes dépressifs d'intensité faible à modérée ; pour les cas plus sévères, elle conseille d'associer un programme physique aux techniques médicamenteuses ou psychothérapiques.


L’exercice aérobique a autant d’effet qu’un antidépresseur

Un trouble dépressif augmente le risque d’adopter un mode de vie sédentaire, de diminuer le niveau d’activité physique hebdomadaire et cette inactivité conduit à une majoration des troubles dépressifs. On entre alors dans un cercle vicieux.


Une étude comparative du traitement de la dépression par le jogging et par un antidépresseur a montré qu’au bout de 4 mois, les patients des 2 groupes se portaient aussi bien.

Un an après, plus d’un tiers des pratiquants soignés par le médicament avaient rechuté alors que ceux soignés par le jogging se portaient bien (notons qu'ils avaient continué le sport une fois l’étude terminée au delà des 4 mois).


Cette étude a permis de recommander un minimum de 3 séances de 20 minutes par semaine de pratiques physiques mixtes, aérobie et résistance, et ce pendant 4 mois pour bénéficier des mêmes effets que la prise d’un antidépresseur.


Comment ça marche ?

L’exercice permet au cerveau de sécréter des petites molécules, des endorphines et de générer une sensation de bien-être et de satisfaction.

Le mécanisme naturel du plaisir est stimulé.

Les personnes qui pratiquent régulièrement de l’exercice auront plus de facilité à tirer du plaisir des petites choses de la vie.

Et ressentir du plaisir est l’inverse même de la dépression !


L’exercice permet de stimuler le système parasympathique, une des branches du système nerveux central et ainsi induire des périodes de calme, moins d’anxiété, moins d’attaque de panique. Après l’effort physique, le système parasympathique favorise la détente physique et mentale.


Régularité et intensité vont de pair avec la guérison : il est bien sûr recommandé de commencer doucement, idéalement accompagné d'un coach et être attentif à son corps.


La pratique d’une activité physique permet de générer un effet de distraction : élimination des pensées négatives et envahissantes.


L’activité physique améliore également le sentiment d’efficacité personnelle (je peux le faire, je peux atteindre l’objectif …) ; un sentiment d’efficacité personnelle est un facteur de protection contre le stress et l’anxiété.


Le sentiment de compétence et l’estime de soi s’améliorent ainsi que les affects comme l’humeur, le bien-être, l’anxiété et la dépression et les performances cognitives comme la mémoire, le temps de réaction, la résolution de problème et la concentration.


Rien n'est plus compliqué que d'intégrer de l'exercice dans son quotidien !

Pour cette raison, je recommande de choisir une activité qui procure du plaisir ou qui en procurait avant l'épisode dépressif.

De pratiquer accompagné d’un coach pour commencer, puis de pratiquer au sein d’un groupe, le collectif est motivant.


Je conseille la stratégie des petits pas : observer les progrès réalisés aussi petits soient-ils, suivre les moindres améliorations physiques et psychiques.


Il est important de rester à l’écoute de son corps et d’adapter en fonction des ressentis.

Les petits désagréments physiques des débuts comme les douleurs musculaires, l’augmentation du rythme cardiaque, une respiration plus rapide ne doivent pas vous effrayer, ils vont s’estomper au fur et à mesure.


En France, entre 2 et 3 millions de personnes sont touchées par un épisode dépressif chaque année. Seuls certains patients sollicitent l’aide d’un médecin. Les antidépresseurs présentant de sérieux effets secondaires – troubles digestifs et cutanés, sédation importante… –, on comprend aisément pourquoi nombreux sont les patients qui se tournent vers des thérapies différentes, plus naturelles : le sport fait parti de ces thérapeutiques non médicamenteuses.



Pour aller plus loin :

Cerveau & psycho : le sport contre la dépression : https://bit.ly/3bIvtlc

Témoignage : le sport m'a aidé à vaincre ma dépression : http://bit.ly/2ZVH8Yu

Haute Autorité de Santé - Prescription d'activité physique et dépression : https://bit.ly/3r3YIW8

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