Lombalgie, arthrose, ostéoporose, scoliose ...
Les maladies ostéo-articulaires englobent un ensemble de pathologies, qui sont liées pour la plupart au vieillissement et à l’usure du corps en lien avec de multiples facteurs de risques cumulatifs. Certaines de ces maladies peuvent causer des douleurs intenses dans les membres ou des épisodes inflammatoires, et surviennent parfois après une fragilisation du système osseux ou du système articulaire. Lorsque des activités physiques sont connues pour jouer un rôle aggravant ou déclencheur, et que les douleurs deviennent invalidantes ou incapacitantes, les maladies ostéo-articulaires sont alors considérées comme des maladies professionnelles par l’Assurance maladie.
C'est quoi une pathologies ostéo-articulaires ?
On recense la lombalgie (douleurs de la région lombaire), l'arthrose (dégradation du cartilage articulaire), l'ostéoporose (dégradation de la masse osseuse), la scoliose (déformation de la colonne vertébrale).
Les maladies ostéo-articulaires peuvent donner lieu par ailleurs au développement des troubles musculo-squelettiques (TMS) : tendinopathie, épicondylite au coude, syndrome du canal carpien au poignet, hygroma du genou.
L'activité physique occupe une place fondamentale dans le traitement
Les recommandations nationales et internationales concernant le traitement des pathologies ostéo-articulaires préconisent l’association de mesures médicamenteuses et non médicamenteuses.
Parmi celles-ci, l’activité physique adaptée est une des pierres angulaires du traitement et est largement recommandée afin de réduire et/ou prévenir les déficiences et limitations d’activité.
Une activité physique adaptée englobe des exercices spécifiques visant à réduire et/ou
prévenir les déficiences et les limitations d’activité liées (raideur, instabilité, déformation articulaire, faiblesse musculaire, troubles de la marche...).
Quels types d'activités pour quels effets ?
Les types d’exercices proposés concernent le renforcement musculaire, la mobilité, l’étirement ou la proprioception des articulations ou des groupes musculaires atteints.
L'activité physique cherche à réduire et/ou prévenir les déficiences et les limitations d’activité liées à l’évolution chronique de la maladie ou à ses conséquences,
tels que la fatigue, les symptômes d’anxiété et de dépression, la baisse des performances musculaires globales qui contribuent au syndrome de déconditionnement à l’effort.
Elle permet l’amélioration des capacités aérobies et de la forme physique générale.
Ces programmes peuvent être supervisés, par un professionnel de la rééducation ou par un professionnel de l’activité physique adaptée, ou non supervisés et se dérouler dans
le milieu de vie du patient (domicile, club sportif, associations...).
Sources : Activités physiques - Prévention et traitement des maladies chroniques - INSERM
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