Le bien-être dans le mouvement
Les bienfaits de l'activité physique sur la santé ont été démontrés au cours des 40 dernières années. Les recherches menées, indiquent que la santé et la qualité de vie s'améliorent lorsque on adopte un mode de vie plus actif physiquement.
Que le corps guérisse l'esprit, nul ne peut plus en douter. Les adeptes du yoga et du tai-chi le savent et peuvent retrouver, par l'enchaînement de mouvements calculés, le calme et la sérénité intérieure.
Mais que l'esprit, à son tour, guérisse le corps, pourrait sembler moins évident. Et pourtant... Les preuves en ce sens ne cessent de s'accumuler.

Les études sur l’activité physique et le bien-être ne sont pas nouvelles ; en 1987, le National Institute of Mental Health a publié un consensus sur les bienfaits de l’activité physique sur la santé mentale. En 1999, Fox dans une synthèse de la littérature portant sur 53 articles , estime qu’on a des preuves suffisantes pour avancer que l’exercice physique peut agir positivement sur le bien-être de la population au niveau de l’état psychologique (anxiété, émotions) et de la perception de soi (estime de soi).
Comment le mental agit sur le physique ?
Les pensées et les émotions qui siègent dans le cerveau ont une influence sur la santé, elles peuvent entraîner des pathologies graves telles que l'infarctus, l'accident vasculaire cérébral (AVC), les maladies auto-immunes, et bien d’autres encore. Mais - et c'est la bonne nouvelle -, elles permettent aussi d'éviter la maladie, le mental, quand ses ressources sont bien utilisées, est capable de voler au secours du corps.
Les personnes atteintes de maladies chroniques sont plus sujettes que d'autres à souffrir de troubles psychologiques, de la simple baisse de moral passagère, irritabilité, fatigue nerveuse, troubles du sommeil à des crises d'angoisse et des dépressions plus ou moins graves et durables. L’incertitude ou les empêchements de vie induits par la maladie sont source de stress et vont se rajouter aux symptômes de la maladie. Cet état d’esprit émotionnel vient impacter le bon fonctionnement du corps.
Quand la personne se sent bien, certaines formes de symptômes se résorbent.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il suffit d’avoir le moral pour guérir… Néanmoins, la prévention de la santé passe aussi par ce constat.
La frontière entre le mental et le physique est tenue. Toute action de prévention de la santé dans un domaine a un impact sur l’autre.
Comment l’activité physique peut contribuer au bien-être mental ?
L'activité physique d'intensité modérée à élevée, permet de maintenir ou d'améliorer le bien-être psychologique en agissant sur le renforcement des facteurs de protection individuels, tels que l'estime de soi, le sentiment d'efficacité, l'image corporelle, la qualité de vie, et la satisfaction face à la vie. Ces facteurs de protection ont pour effet d'interrompre les pensées négatives associées au stress.
L’exercice physique agit sur les systèmes nerveux et endocrinien qui sont intimement liés à la santé mentale. L’effet apaisant de l’exercice serait ressenti avec plus d’intensité chez les personnes stressées ou anxieuses de même que chez les sédentaires.
Après environ 30 minutes d’exercice plus intense, l’effet apaisant se double d’une sensation euphorisante.
De façon synthétique, cette sensation provient en grande partie de la sécrétion d’endorphines que le cerveau libère pendant les exercices, aussi appelées hormones du plaisir dont l’action euphorisante, relaxante et analgésique aident à améliorer l’humeur, le niveau d’énergie ainsi que la qualité du sommeil. Ensemble, ces effets positifs aident à améliorer la confiance en soi .
Et point essentiel , le cerveau peut produire jusqu’à cinq fois plus d’endorphines lors d’un exercice physique qu’au repos.
La prévention de la santé passe donc par un lien intime entre l’aspect médical (traitement des symptômes) et l’aspect non médical (bien-être) de la santé.
Selon l'OMS «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
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